Visite de la capitale Achgabat (“ville de l’amour”) presque complètement détruite par un séisme en 1948. Fort des richesses en gaz du Turkménistan, le président dictateur Niazov reconstruit une ville à l'architecture démesurée : hauts immeubles parés de marbre en zone sismique, larges avenues, les classes populaires repoussées en banlieue, bref une ville fantôme dans le désert, désservie en eau par un canal de détournement de l'Amou Daria. Inutile donc d'aller au Turkménistan uniquement pour voir le délire d'architecture urbaine des dictateurs, mais le pays recèle de vrais trésors.
Une excursion à quelques dizaines de kilomètres à l'ouest d'Achgabat pour visiter site archéologique de Nisa qui fut la capitale de l’Empire parthe.
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Liens : Achgabat, un rêve de satrape - Courrier international /
Gündogar, autres articles de ce site dissident, traduits sur Courrier International au sujet du Turkménistan /
Guide Turkmenistan de Paul Brummell (en anglais) partiellement consultable en ligne avec books.google, un des rares guides disponibles /
Le tremblement de terre d'Achgabat /
Le blog si intéressant d'Annette Rossi, grande voyageuse /
le cheval Akhal teke emblème du Turkménistan, lire également haras nationaux et france-sire /
Numéro 317, octobre 2006 - Les dossiers d'archéologie et sciences des origines /
Enseignement : Le fait urbain dans l’Asie centrale préislamique : approche diachronique, approche synchronique, Nisa /
Production de l’espace urbain et mise en scène du pouvoir dans deux capitales « présidentielles » d’Asie Centrale, Nisa /
Photos : Canon 6D + zoom 100-400 Canon / Nikon D3200 + zoom 24-105mm / Canon 1300D + zoom 24-105mm / Samsung J7 217